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Le Motorola ATRIX est un smartphone Android (2.2) doté d’une puce Soc Tegra 2 signée NVIDIA. Avec l’arrivée en France de l’Atrix 4G, la firme américaine pourrait bien relever la tête sur le marché héxagonal et elle le présente d’ailleurs comme le mobile le plus puissant du monde. Il apporte des solutions particulièrement novatrices et qui font de lui un électron libre sur le segment des smartphones en effet derrière ce qui ressemble à un « simple » Google Phone se cache un concept pour le moins original : il est possible de transformer ce mobile en un véritable petit ordinateur.

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 Pour cela, il faut bien sûr s’équiper d’une des deux stations d’accueil qui sont proposées en options par Motorola:.

  • La première permet de raccorder un clavier et une souris de manière à relier le tout sur un moniteur ou un téléviseur HD via une prise HDMI.
  • La seconde est nettement plus ambitieuse puisqu’elle ressemble à s’y méprendre à un véritable Netbook qui prend vie lorsqu’on y connecte l’Atrix ! Il lui permet de se transformer en disque dur d’ordinateur et d’afficher sur un écran de type Netbook tout son contenu, dont ses vidéos en HD. Bon, Si l’idée semble être avant-gardiste, en l’état actuel des choses, le procédé se transforme en handicap notoire à tous les niveaux. Au prix où il est proposé (compter 350 à 400 euros), le Lapdock entre en concurrence frontale avec les PC portables qui offrent des performances nettement supérieures, un écosystème d’applications considérable ainsi qu’une compatibilité accrue de tous types de périphériques (scanners, imprimantes, etc.). En partant de ce postulat, on ne comprend pas vraiment l’intérêt de transformer son téléphone portable en unité de calcul. Bref!!
L’Atrix arbore un design sobre, mais le téléphone semble robuste, et est plutôt bien fini. Pour l’affichage, Motorola n’a pas fait de concessions : la matrice capacitive de 4 pouces offre un excellent rendu. On apprécie aussi la surface « gorilla glass » glissante et oléophobique, qui plus est annoncée comme très résistante. À l’arrière, la coque plastique vient s’emboîter dans un corps métallique au poids non négligeable. Sur la partie inférieure, on trouve les touches tactiles propres au système Android. À l’arrière du terminal, on retrouve l’appareil photo numérique de 5 mégapixels ainsi que son double flash sont imbriqués dans la coque noire. Cette dernière est recouverte de motifs gris qui confèrent un look « carbone ».
Sa mémoire peut-être étendue à 48Go, avec ses 16Go en interne et 32 sur carte micro SD. Il va même jusqu’à proposer un lecteur d’empreintes digitales biométrique, rappelant au passage que Motorola sait aussi sécuriser ses produits de manière originale, voir militaire…
Pour la musique, Motorola s’appuie sur l’application Tune Wiki, un lecteur audio doté de fonctions « sociales » qui permet également de charger les paroles au format texte avec certains titres (voir photo d’écran). Tune Wiki ne manque pas de qualités, mais on regrette tout de même l’absence de profils audio et/ou égaliseur de tonalité.
Côté jeux vidéo, Le smartphone est équipé d’une puce Tegra 2 signée NVIDIA. Lorsqu’on sait que ce SoC (System-on-a-chip) recèle une unité de calcul dédiée délivrant une puissance comparable à celle d’une GeForce 6200 (d’après NVIDIA), on comprend qu’il n’y a pas trop de soucis à se faire. Dans la pratique, les jeux 3D complexes s’exécutent avec une fluidité parfaite.
Vidéo de présentation:

En bref, si l’Atrix mérite sérieusement que l’on s’intéresse à lui, on ne pourra pas en dire autant du Lapdock. Les plus curieux pourront éventuellement découvrir le concept en optant pour le HD Multimédia Dock, ce dernier étant nettement moins onéreux.

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